Projet de fin d'étude : contribution à l’étude parataxonomique des plantes médicinales commercialisées par les herboristes dans la ville de Fés

Etudiant : ADDAHBY CHAYMAE

Filière : LF SVI - Option Biotechnologies Microbiennes

Encadrant : Pr. KHABBACH ABDELMAJID

Annèe : 2022

Résumé : Résumé Ce travail consiste en une enquête ethnobotanique, auprès des herboristes de la ville de Fès, sur base d’une fiche d’enquête que nous avons préparé et qui comporte des questions relatives aux informateurs et aux différentes données en liaison l’usage des plantes thérapeutiques. Il vise la réalisation d’un état des lieux de la vente directe de ces espèces végétales. Les résultats montrent que les herboristes qui vendent les plantes médicinales sont tous des hommes (50 ; 100%), ils appartiennent à la classe de 30-50ans qui est la plus courante par rapport aux autres classes d’âge. Le niveau d’instruction de la majorité des herboristes enquêtés est le primaire (50%) et 59,25% parmi eux, exercent ce métier pour une durée qui va de 1 ans et 10ans L’enquête (168 fiches) a permis de recenser 127 espèces de plantes médicinales, répartis en 108 genres, dont les plus fréquents sont : Lavandula, Origanum, Mentha, Urtica... et elles appartiennent à 54 familles botaniques avec la prédominance de trois familles : Lamiaceae (11,81%), Fabaceae (11,02%), Asteraceae (9,44%). De même, les espèces végétales les plus représentées dans la zone d’étude sont : Origanum glandulosum (4), Trigonula foenum-graecum (4), Atractylis gummifera L (2), Senna bicapsularis (3). Les résultats obtenus ont montré que les graines (39,15%) et les feuille (36,74%) sont les parties de plantes les plus utilisée ; et que la majorité des remèdes à base de plantes ont été préparés par macération (39,24%), et ils sont administrées exclusivement par voie orale. Dans le cadre de la présente étude, certaines plantes médicinales peuvent avoir des effets secondaires comme la diarrhée, l’avortement, la nausée, l’allergie..., il noté également qu’il est important de respecter la posologie et la durée de la prise pour éviter quelques effets secondaires. Nous avons noté que certaines plantes sont toxiques, telles : Atractylis gummifera L, Anthemis pyrethrum DC, Aristolochia fontanesii, Silybum marianum, Solanum melongena L. pour lesquelles l’usage peut être mortelle. Ces plantes médicinales sont commercialisées à Fès avec des prix de vente très variables, de l'ordre de 20 DH telles : Atractylis gummifera, juniperus communis , et Lupinus albus , ou de 50 DH pour Vitellaria sp. , alors que pou certaines, le prix est é très élevé, variant entre 1000 et 1500 DH comme pour Anacyclus pyrethrum , et Anthemis pyrethrum, et il ya aussi le Panax bipinnatifidus qui est vendu au prix de 4000DH. La parataxonomie a révélé que certaines plantes portent deux ou plus de noms scientifiques pour un seul nom vernaculaire (Zaafaran, Sefsaf), ou bien d’autres ont et de mutiples noms vernaculaires différents (vitex agnus-castus, Anethum gravoelens). Ces résultats peuvent être considérés comme une source d’informations pouvant servir comme une base de données pour les recherches ultérieures dans les domaines phytothérapie. Mots –clés : Etat des lieux, Plantes thérpeutiques , parataxonomique, phytothérapie, Heboristes.