Etudiant : EL GOUCHI IMAD

Filière : Master Chimie Analytique et Environnement (CAE)

Encadrant : Pr. TALEB MUSTAPHA

Annèe : 2025

Résumé : Ce travail de recherche porte sur l’extraction du chitosane à partir de deux biomasses d’origine naturelle : les carapaces de crevettes (Parapenaeus longirostris) et les coquilles d’escargots. Deux méthodes d’extraction ont été comparées pour les carapaces de crevettes : une méthode chimique conventionnelle et une méthode assistée par micro-ondes (MAE). Cette dernière s’est avérée plus performante, offrant un rendement de désacétylation élevé (jusqu’à 86 %), un temps de traitement réduit (35 minutes contre 540 minutes) et une consommation énergétique faible (~0,25 kWh). En revanche, l’extraction de chitosane à partir des coquilles d’escargots n’a pas abouti à un produit pur exploitable, en raison de leur composition fortement minéralisée. Le chitosane extrait avec succès a été caractérisé par FTIR et RMN ¹H, puis utilisé comme matrice pour l’élaboration d’un capteur fluorescent en le combinant avec des points quantiques de carbone (PQC) synthétisés à partir de pelures d’orange. Ce capteur Chitosane–PQC s’est montré sensible à la ciprofloxacine, avec une fluorescence décroissante en fonction de la concentration. En revanche, aucun signal significatif n’a été observé lors des essais de détection de métaux lourds (Cu²⁺, Pb²⁺, Fe³⁺...).Ces résultats soulignent le potentiel du système Chitosane–PQC comme capteur écologique pour la détection de micropolluants organiques, et mettent en valeur l’intérêt de la valorisation des déchets dans une démarche de chimie verte et d’économie circulaire.