Etudiant : ELAOUANE DOHA

Filière : LF SVI - Option Physiologie-Pharmacologie

Encadrant : Pr. BENJELLOUN AHMED SAMIR

Annèe : 2023

Résumé : Les plantes aromatiques et médicinales constituent une ressource naturelle importante aussi bien sur le plan économique que social. À la base des traitements traditionnels, elles sont le premier recours vers lequel la population la plus démunie se tourne pour guérir ou soulager ses diverses pathologies. La démonstration de toute valeur ajoutée à ces espèces végétales par la découverte de nouvelles utilisations ou la confirmation scientifique de données empiriques, ne fera que les valoriser au profit de la population locale. Le retour à la phytothérapie constitue aujourd’hui une alternative très importante pour la pharmacologie moléculaire, en effet notre flore marocaine représente une richesse à intérêt économique, social, et culturel. Ainsi notre travail s’inscrit dans le cadre de la conservation et la valorisation des plantes médicinales et aromatiques marocaines. La présente étude s’inscrit dans le cadre de la conservation et la valorisation des plantes médicinales et aromatiques marocaines, et plus particulièrement, l'espèce Juniperus phoenicea en analysant sa composition chimique, sa toxicité ainsi que celle de son huile essentielle mais aussi, en évaluant quelques-unes de ses propriétés biologiques telle que, l’activité antimicrobienne, antioxydante et anti-inflammatoire. Les analyses qualitatives et quantitatives des huiles essentielles ont permis d’identifier le α- pinène comme composant principal des feuilles et fruits (48 % - 78,11 % respectivement). L’HE des fruits contient également δ- cadinene (6,61 %) et Trans-Dauca-4 (11), 7-diène (5,66 %) à teneur relativement importante, tandis que l’OE des feuilles présente du germacrène D (5,42 %) en quantité moindre. L’évaluation de l’effet antimicrobien de l’huile essentielle de J. phoenicea a permis d’affirmer qu’elle a un pouvoir inhibiteur vis à vis de tous les microorganismes testés indépendamment de leur gram et de leur morphologie. L’huile démontre un meilleur effet inhibiteur contre les souches bactériennes et fongiques.