Projet de fin d'étude : Bioeconomie, moyen de développement économique et social

Etudiant : SIDIBE MARIAM

Filière : LF SVI - Option Physiologie-Pharmacologie

Encadrant : Pr. ZERHOUNI ABDOU RACHID

Annèe : 2020

Résumé : En somme, il faut considérer la bioéconomie comme une opportunité et non une contrainte dans la perspective du développement économique, parce qu'elle constitue une nouvelle stratégie de développement promouvant des économies qui est à la fois complémentaire et concurrente. Aujourd'hui, de nouveaux défis s'offrent aux entreprises avec tous les secteurs émergents comme ceux des énergies renouvelables, du véhicule électrique, des « smart-buildings », « smart-cities », dont l'investissement dans le domaine produirait des effets plus sûrs dans un contexte de transition écologique où est mise en relief la moindre dépendance au carbone fossile. Puisque la bio économie englobe l'ensemble des activités de production et de transformation dans beaucoup de secteurs des opportunités seront offertes à tous les acteurs du processus de production. Ainsi elle est un moyen très efficace pour lutter contre d’énormes fléaux auxquels la planète entière fait fasse comme le réchauffement climatique, la pauvreté (notamment la famine), le chômage et plein d’autres. Et c’est dans ce cadre qu’elle devrait être plus pratiquée par les pays en voie de développement comme les pays africain étant donné qu’elle a vraiment fait ses preuves dans des pays comme la France, la Chine, la Finlande etc. Cependant, la bioéconomie impacte nécessairement les écosystèmes et la biodiversité. Elle peut générer des risques de surexploitation des ressources naturelles, d’atteintes à la sécurité alimentaire ou à l’environnement. Il faut aussi savoir que ces nombreux obstacles à la fois technologiques, économiques, réglementaires et sociaux qui rendent le déploiement de ce potentiel peu réalisable, ne font pas le poids face aux avantages. Une vision pragmatique à long terme consisterait à encourager l’innovation de tout type et à favoriser des projets et emplois dans les secteurs concernés. La question qui se pose aujourd’hui est celle de sa durabilité, ainsi pour relever ce défi sans remettre en cause ni la qualité de vie des populations ni les capacités de développement des générations futures, il est nécessaire d’adopter de nouveaux modes de production et de consommation (de la biomasse surtout), de financements, de transfert de technologie, de commerces, et aussi l’encouragement des milieux d’industrie à apporter des contributions.