Projet de fin d'étude : Effets du stress hydrique sur la floraison et la production des légumineuses alimentaires.

Etudiant : EL ALAMI ABDELLATIF

Filière : LF SVI - Option Ecophysiologie Et Production Végétale

Encadrant : Pr. RAHMANI FATIMA

Annèe : 2020

Résumé : Effets du stress hydrique sur la floraison et la production des légumineuses alimentaires. À l’échelle mondiale, les légumineuses alimentaires occupent la deuxième place, après les céréales, pour les terres cultivées et la production. Au Maroc, leurs cultures couvrent 4,8% de la surface agricole utile, soit en moyenne 445 000 hectares. Elles ont une grande importance pour l’être humain et son environnement. Leur intérêt nutritionnel est dû, principalement, à leur richesse en protéines. En effet, la teneur de leurs graines en ces éléments organiques varie de 20 à 25% selon les espèces. Elles sont, aussi, une source importante d’huiles végétales. Elles représentent, en outre, un excellent précédent cultural, puisqu’elles laissent dans le sol une quantité considérable d’azote pour la culture suivante grâce à l’aptitude de ses plantes à fixer l’azote atmosphérique en symbiose avec des bactéries du genre Rhizobium. Ainsi, elles permettent de diminuer l’utilisation d’engrais chimiques à l’échelle de la rotation des cultures et donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la production et à l’utilisation de ces engrais. Le développement de la culture des légumineuses se trouve confronté à plusieurs contraintes biotiques et abiotiques qui sont devenues de plus en plus prononcées avec des changements climatiques de plus en plus perceptibles. Le stress hydrique est un accident relativement fréquent dans les sols à faible réserve hydrique, en culture pluviale ou insuffisamment irriguée. Il affecte plusieurs variables dans la physiologie de la légumineuse. Par conséquent, la floraison et le développement des organes reproducteurs sont affectés et le rendement final est considérablement diminué. Ainsi, tout déficit hydrique se traduit par une baisse des productions de matière sèche totale, du nombre de gousses et de graines et du poids des gousses et des graines. Cette baisse dépend de l’intensité, de la durée et de la fréquence du stress et surtout, de la phase de son intervention au cours du cycle de développement de la plante. Mais, les effets dépressifs d'un stress hydrique dépendent aussi de la capacité de l’espèce à résister à la sécheresse. Il y a un besoin d’améliorer encore le niveau d'adaptabilité des légumineuses alimentaires à la sécheresse pour lutter contre le problème mondial de la sécurité alimentaire. La sélection pour la résistance à la sécheresse repose sur l'identification et la création de génotypes à grande capacité d’adaptation capables de produire un maximum de biomasse ou de graines en conditions de déficit hydrique. Mots clés : légumineuses alimentaires, stress hydrique, floraison, production, rendement.