Projet de fin d'étude : Le paracétamol toxique pour le foie et les reins : comment se prémunir

Etudiant : DEHHAK BRAHIM

Filière : LF SVI - Option Biotechnologies Microbiennes

Encadrant : Pr. BENZIANE OUARITINI ZINEB

Annèe : 2020

Résumé : Le paracétamol est à l’origine de l’une des intoxications les plus fréquentes dans le monde, source persistante de décès. Les objectifs de cette revue sont de faire le point, d’une part, sur les mécanismes et facteurs prédictifs de toxicité du paracétamol et, d’autre part, sur les travaux récents visant à optimiser la prise en charge des intoxications. Le paracétamol en surdose est responsable d’une hépatite cytolytique menant à une nécrose hépatocytaire dose- dépendante. Selon les recommandations françaises, le traitement antidotique par N- acétylcystéine (NAC) est décidé selon la paracétamolémie interprétée à l’aide d’un nomogramme en fonction du délai écoulé depuis l’exposition avec, pour seuil de traitement, une ligne partant de 150 mg/l à h4. Afin d’en simplifier l’administration et d’en réduire les effets secondaires, des variantes du schéma d’administration classique de la NAC ont été étudiées. Les indications et modalités d’administration de la NAC restent en effet toujours un sujet de débat passionnant, à la recherche du juste équilibre entre nécessité de traiter les patients à risque d’hépatotoxicité et souhait de minimiser les coûts et les effets secondaires. De nouveaux biomarqueurs issus de la recherche sur les mécanismes de toxicité du paracétamol ont été proposés pour identifier plus précocement les patients à risque de dommage hépatique : ils devraient bientôt être disponibles en routine. Mots clés Intoxication · Paracétamol · Hépatite toxique · Transaminases · Nomogramme · N- acétylcystéine · Biomarqueur · Insuffisance hépatique.