Projet de fin d'étude : Etude de l'érytheme noueux

Etudiant : LABIAD ABDENBI

Filière : LF SVI - Option Biotechnologies Microbiennes

Encadrant : Pr. JEBBARI KHADIJA

Annèe : 2020

Résumé : L’érythème noueux (EN) est une hypodermite nodulaire aigue constusiforme. Survenant généralement entre 20 et 40 ans plus chez les femmes que les hommes. Elle est soit Idiopathique, soit causée par plusieurs maladies telles que ; l’infection streptococcique, la tuberculose, la yersinose et la sarcoïdose. L’étude de cette pathologie sur le plan histologique nécessite la réalisation d’une biopsie d’un nodule. Celui-ci doit être profond, comportant l’hypoderme. La physiopathologie de l’EN est actuellement inconnue et reste encore discuté, où nous trouvons deux théories ; la première est celui de TROUSSEAU, qui dit que l’érythème noueux est une maladie autonome révélée par des affections diverses. La deuxième théorie est une théorie immunologique, considérer que l’érythème noueux serait une réaction non spécifique de l’organisme secondaire à des agressions diverses mettant en jeu des phénomènes immunologique. Pour nous, après l’étude de cette pathologie on conclure, que l’érythème noueux est une réaction non spécifique à des agressions diverses mettant en jeu des phénomènes immunologique. Par ce que l’EN est caractérisée par des noueurs qui sont le résultat d’une réaction immunitaire après une infection. Son diagnostic est soit clinique généralement basé sur les trois phases d’évolution de l’EN, et les caractéristiques des nouures, soit différentiel pour différencier l’EN par rapport à d’autres pathologies qui présentent des symptômes proches ou similaires. Aussi un diagnostic étiologique sert à déterminer les causes responsable de l’apparition de l’EN. La physiopathologie de cette maladie n’est pas parfaitement élucidée. Généralement les nodules peuvent disparaitre sans traitement après 3 à 6 semaines. Sinon le traitement est symptomatique et/ou étiologique, qui vise à lutter contre les facteurs à l’origine de L’EN, notamment les AINS, les corticoïdes, la pénicilline V, les macrolides, l’isoniazide, la doxycycline et les immunosuppresseurs.