Projet de fin d'étude : les vertus de la mémoire
Etudiant : EL KHABAZI AMINA
Filière : LF SMC - Option Chimie Bio-Organique
Encadrant : Pr. SFAIRA MOUHCINE
Annèe : 2020
Résumé : Nous avons découvert que la mémoire était divisée, dans notre cerveau, en plusieurs mémoires uniques par leurs rôles. Les cinq différentes mémoires, malgré leurs fonctions différentes sont profondément liées et communiquent entre elles. Notre mémoire est donc multiple, et chacune de ses facettes est en interaction avec les autres. Ces mémoires stockent des connaissances, des aptitudes, des expériences… Ces souvenirs sont stockés dans ces mémoires sous la forme de circuits de neurones précis. A chaque rappel, ces circuits de neurones, appelés traces mnésiques sont renforcés grâce à des mécanismes moléculaires spécifiques de renforcement des synapses. Ces traces laissées par les souvenirs sont donc malléables et modulables, elles sont en quelques sortes vulnérables aux actions du temps et plus particulièrement de l’oubli. L’oubli est un processus actif qui effectue en permanence un tri dans nos souvenirs. Ce tri n’est pas le fruit du hasard, mais une sélection en fonction de l’utilité du souvenir, qui se traduit par une forte émotion liée au souvenir, ainsi que par la fréquence à laquelle le souvenir est réutilisé. L’oubli est donc un phénomène absolument naturel, qui permet à notre cerveau de ne pas être surchargé, et qui peut être plus ou moins présent selon le patrimoine génétique de chaque individu. Si beaucoup de nos souvenirs sont oubliés, nombre d’entre eux sont également déformés à force de rappel et au cours du temps. Ils jouent, dans ce cas, un rôle de renforcement de notre identité, car nous modifions nos souvenirs en fonction de notre personnalité, qui change tout au long de notre vie. Toutefois, l’oubli, s'il est tout à fait normal dans sa forme naturelle, s’avère être profondément dangereux pour notre organisme lorsqu’il est provoqué par un facteur extérieur comme une maladie, un traumatisme, ou encore une addiction. Nous avons donc réussi à décrypter le fonctionnement de notre mémoire, lequel nous a permis de découvrir le phénomène de l’oubli, à la fois naturel et pathologique. La poursuite de nos recherches nous amènerait à répondre à d’autres problèmes tels que : Peut-on améliorer notre mémoire ? Ou encore : Peut-on combattre l’oubli ?