Projet de fin d'étude : Dessalement de l'eau de mer : méthode conventionnelle et avancées

Etudiant : DIB TAKKA ABDELKARIM

Filière : LF SMC - Option Chimie Analytique

Encadrant : Pr. TOUNSADI HANANE

Annèe : 2022

Résumé : De nos jours, le dessalement est devenu une solution tout à fait abordable pour faire face au manque d'eau douce dans de nombreuses régions du globe. De ce fait, ce travail met en œuvre l’étude des méthodes conventionnelles et avancées de dessalement des eaux de mer. Une attention particulière a été portée sur la comparaison de leurs types, leurs principes de fonctionnement, leurs conditions d’utilisation et leurs aspects économiques, environnementaux et techniques. Dans le but de la préservation des ressources naturelles en eau dans une démarche du développement durable diverses normes nationales (marocaines) et internationales sont élaborées pour réglementer le processus de dessalement des eaux de mer. L’étude a montré que les principales techniques conventionnelles utilisées pour le dessalement des eaux de mer sont les procédés thermiques, notamment la distillation, et les procédés de filtration membranaires qui diffèrent selon la taille des membranes. Les procédés de distillation, d’électrodialyse et d’osmose inverse sont développés davantage dans le but de déterminer la technique la moins couteuse, la plus rentable avec la moindre consommation d’énergie à l’échelle industrielle. La distillation demande des connaissances technologiques très importantes et nécessite une consommation d’énergie énorme. L’électrodialyse est moins couteuse mais elle engendre toujours des problèmes liés à la dégradation et le colmatage des membranes. La technologie d'osmose inverse est considéré le cœur du procédé de dessalement. Bien qu'elle ait prouvé son efficacité, elle reste relativement coûteuse car il faut injecter l'eau à de très fortes pressions pour compenser la faible perméabilité des membranes très denses. De nombreux matériaux ont été développés afin de contourner ce problème, comme les nanotubes de carbone ou les membranes nanoporeuses de graphène. Mais si les matériaux bidimensionnels (2D) comme le graphène sont très étudiés pour ces applications, le nitrure de bore hexagonal (hBN), qui présente une tenue mécanique supérieure à celle du graphène a été considéré comme membrane potentielle. L'ensemble de ces matériaux permet d'envisager de nouvelles applications dans les technologies de dessalement et de nanofiltration en général.