Projet de fin d'étude : La production de biodiesel à partir des microalgues. Comment ça marche?

Etudiant : EL MOUSTAID MEHDI

Filière : LF SVI - Option Ecophysiologie Et Production Végétale

Encadrant : Pr. TAWFIKI HAJJI KHALID

Annèe : 2021

Résumé : Les énergies fossiles sont en cours d’épuisement. Elles sont en partie responsables du réchauffement climatique et du dérèglement du cycle du carbone.  Ces enjeux nous demandent donc de réfléchir à l’utilisation d’énergies renouvelables. Les microalgues sont une ressource à exploiter. En effet celles-ci, par le biais de la photosynthèse, sont capables de produire des lipides grâce à la lipogenèse. Certaines microalgues peuvent en produire en quantités différentes selon des facteurs spécifiques (stress). La production de microalgues peut être provoquée et réalisée grâce à des systèmes de productions telles que les photobioréacteurs ou les raceway. La réalisation d’une culture expérimentale nous a permis de mettre en relief que la culture à petite échelle n’est vraiment pas rentable, en effet, le coût en énergie est bien trop élevé. Grâce à la lipogenèse, nous avons obtenu de l’huile végétale. Cependant, il faut réduire sa viscosité afin que celle-ci puisse fonctionner dans un moteur thermique. Malgré l’enthousiasme d’un tel projet, de nombreux freins sont présents. En effet, il faut trouver la meilleure souche de microalgues. Celle qui aura le rendement lipidique le plus fort. Actuellement, le prix au litre est beaucoup trop élevé pour que le biocarburant issu de microalgues soit compétitif face aux autres. Ce biocarburant, malgré son coût (actuel) élevé, a une place toute particulière. En effet, celle-ci permet l’équilibre du cycle du carbone. Les microalgues possèdent de plus, une productivité deux fois supérieure par rapport au biocarburant issu d’huile de palme (actuellement premier biocarburant utilisé). Les microalgues sont susceptibles de devenir le carburant de demain par leurs nombreux avantages. Cependant, des recherches impliquant différents acteurs sont encore nécessaires pour permettre de commercialiser à grande échelle ce nouveau biocarburant, qui reste très prometteur.