Projet de fin d'étude : Carences alimentaires

Etudiant : EL KASMI WARDA

Filière : LF SVI - Option Biotechnologies Microbiennes

Encadrant : Pr. ATIA FATIMA

Annèe : 2021

Résumé : Une carence alimentaire se produit rarement seul et selon les éléments manquant dans l'alimentation, ses effets varient. Certains sont irréversibles si la carence a eu lieu in utero ou durant la petite enfance. Les conséquences à long terme des carences se manifestent au niveau de l'individu, mais aussi sur la société et le développement socioéconomique et culturel. Un cycle de carence est ainsi auto-entretenu d'une génération à l'autre, avec des conséquences épigénétiques intergénérationnelle. La prévention de ces carences est essentielle et a traditionnellement été réalisée grâce à la supplémentation, à l'enrichissement et à des approches basées sur l’alimentation [30]. Selon l’étude de l’OMS les carences alimentaires les plus fréquentes dans le monde sont les carences en iode, en vitamine A et en fer. Et pour mieux comprendre ces problèmes nutritionnels on a basé sur des recherches spécifiques pour chaque carence. Pour la carence en iode on a étudié la région d’Azilal qui montre une endémie sévère avec un pourcentage de 36 %, surtout pour les femmes et l’enfant. Et on a lié la consommation de thé et l’alimentation végétarienne avec la carence en fer. Et finalement pour la carence en vitamine D, on a fait une comparaison entre les régions non ensoleillées (Québec) et les régions ensoleillées (Afrique). Pour pallier ces problèmes, le ministère de la santé marocain a mis en place un programme de lutte contre les carences alimentaires. Cette stratégie est basée sur la supplémentation médicamenteuse, la fortification des aliments de base et l’éducation nutritionnelle.