Projet de fin d'étude : La bioremédiation des sols contaminés par les métaux lourds

Etudiant : ZAIM FATIMA-ZAHRA

Filière : LF SVI - Option Biotechnologies Microbiennes

Encadrant : Pr. EL KARKOURI ABDENBI

Annèe : 2021

Résumé : La phytoremédiation est un domaine de recherche investigué depuis les années 90. Les scientifiques l’évoquent régulièrement comme étant une solution à l’avenir prometteur. Pourtant, les applications sont encore restreintes en Europe. Actuellement, les techniques les plus couramment utilisées dans le secteur de phytoremédiation des sols contaminés en métaux lourds sont physiques, chimiques ou thermiques. La phytoremédiation et l’utilisation de micro-organismes, procédés non conventionnels, sont encore à l’étude. Les trois principales techniques de phytoremédiation s’appliquant aux sols contaminés en métaux lourds sont la phyto-extraction, la phyto-stabilisation et la phyto-volatilisation. Contrairement aux techniques conventionnelles, ces trois phytotechnologies sont peu coûteuses, respectueuses de la structure du sol et de l’environnement. Toutefois, bien que la phytoremédiation soit très peu utiliser par rapport au moyen classique de dépollution celle ci présente un grand nombre d’avantage. D’abord, l’activité biologique et la structure des sols sont maintenues après le traitement et la technique est beaucoup moins chère que les procédés physico-chimiques. De plus d’un point de vue esthétique, le paysage reste (ou devient) agréable grâce à l'implantation du couvert végétal (reverdissement, floraison). Enfin les métaux extraits peuvent facilement être récupérés et réutiliser avec le phytominage ce qui pourrait être une alternative car la demande mondiale en métaux lourd ne cesse de croitre. Cependant, on peut noter certains inconvénients de cette technique dont la lenteur d'action (des années pour dépolluer en partie un site industriel) et la mise en place de ce système qui demande beaucoup de temps par rapport aux procédés physico-chimiques, même si l’on utilise des plantes à croissance rapide dans ces types d’installation. De plus, celle ci présente des limites: la taille des plantes et des racines, qui ne permettent pas de dépolluer les couches inférieurs. Il est donc nécessaire de s'impliquer ce processus naturel. Des recherches concernant l'optimisation des plantes utilisées (Allonger des racines devenues nombreuses, augmenter la biomasse, améliorer les performances d'extraction et d'accumulation) s'effectuent dans ce cadre. De plus il ne faut pas perdre de vue que seule une combinaison de plusieurs techniques et moyens peut rendre la phytoremédiation dans le cas des métaux lourds plus efficace. Citons l'exemple de l'ajout dans le sol de chélateurs que nous avons vu dans cette partie ou encore l'électrocinétique (mouvement des ions dans le sol sous l'action d'un courant direct qui est aussi utilisé.