Projet de fin d'étude : La ghréline dans la régulation de la prise alimentaire
Etudiant : EL IDRISSI MAHASIN
Filière : LF SVI - Option Biotechnologies Microbiennes
Encadrant : Pr. EL OUEZZANI TAYBI SELOUA
Annèe : 2021
Résumé : La prise alimentaire est finement régulée chez l’homme pour assurer le maintien de l’homéostasie énergétique. L’hypothalamus joue un rôle clé dans cette régulation. Le noyau arqué hypothalamique comprend deux populations neuronales d’intérêt dans cette régulation : les neurones à NPY/AgRP de la voie de la faim et les neurones à POMC/CART de la voie de la satiété. Ce système hypothalamique intègre des messages nutritionnels et hormonaux informant de l’état des réserves énergétiques de l’organisme. La leptine, sécrétée par le tissu adipeux est un puissant signal de satiété, alors que la ghréline produite dans le corps est sécrétée dans l'estomac qui envoie des signaux orexigènes (augmentation de l'appétit) aux noyaux hypothalamiques impliqués dans la régulation de l'homéostasie énergétique. Mais elle est également exprimée dans l'hypothalamus, l'hypophyse, le pancréas, l'intestin, les reins, le cœur et les gonades. Ce qui lui vaut de nombreux effets périphériques comme les métabolismes et peut exercer des effets potentiellement importants sur les fonctions cardiovasculaires et gastro-intestinales. En raison de ses des effets bénéfiques sur le métabolisme des systèmes, le ciblage pharmacologique du système endogène de la ghréline est largement considéré comme une approche valable pour traiter les complications métaboliques, telles que comme les maladies rénales, La sclérose en plaques,… Par ailleurs, la compréhension de la biologie de la ghréline et de ses fonctions biologiques a mené au développement des outils pharmacologiques qui peuvent moduler des actions de la ghréline et à l’évaluation de leurs applications cliniques.