Projet de fin d'étude : Propriétés psychotropes du champignon amanite tue-mouches ou fausse oronge (Amanita muscaria) et ses principaux alcaloïdes
Etudiant : ED-DIRABY HANAN
Filière : LF SVI - Option Biotechnologies Microbiennes
Encadrant : Pr. DAHCHOUR ABDELKADER
Annèe : 2024
Résumé : L’amanite tue-mouches reste le champignon le plus dangereux, et il n’est pas rare que son apparence soit parfois, fort malheureusement, associée au nom de l’espèce Amanita phalloïdes. Nous l’avons vu, l’amanite muscaria ou tue-mouches n’est pas mortelle; elle provoquera les effets du syndrome panthérinien (ébriété, ataxie, hallucinations…). Cette réputation tiendrait, en fait, plus du mystère qui l’entoure que de la réalité. Tout d’abord, nous avons celui qui concerne directement les molécules responsables de l’activité neurotrope de ce champignon : la théorie selon laquelle le muscimol serait le principal, sinon le fautif, dans la procuration des effets, entre autres psychodysleptiques, reste encore hypothétique. Le muscimol étant un agoniste du GABA, comment peut-on expliquer qu’il stimule le SNC alors même que l’acide iboténique, d’après les effets cliniques, serait quant à lui le parfait candidat ? Ensuite, bien qu’il soit impossible de définir quand et comment sont nées les premières croyances mystiques chez l’homme, l’amanite tue-mouches a souvent été au centre de nombreuses légendes et pratiques chamaniques