Projet de fin d'étude : Galba truncatula (Muller, 1774) Ecologie, Distribution et Facteurs de risque de la Fasciolose dans les régions de Fès et Sefrou

Etudiant : BEN NABET HASSNA

Filière : Master Biotechnologie, Ecologie et Valorisation des Phytoressources (BEVP)

Encadrant : Pr. GUERNAOUI SOUAD

Annèe : 2024

Résumé : Cette étude a pour objectif principal de caractériser la situation de la fasciolose dans les régions de Fès et de Sefrou. La fasciolose étant une maladie parasitaire à transmission vectorielle, due à un parasite trématode ; Fasciola hepatica, et obligatoirement transmise par un mollusque d’eau douce ; Galba truncatula. Ce travail est centré sur des recherches sur le terrain sur G. truncatula, hôte intermédiaire de la maladie et indicateur du risque de sa transmission. Entre avril et juin 2024, 26 campagnes d'échantillonnage ont été menées dans des zones d'eau douce stables. L’échantillonnage est réalisé de manière aléatoire qualitative, permettant de collecter 2061 spécimens gastéropodes d'eau douce appartenant à huit familles, dix genres et treize espèces. Les gastéropodes sont principalement dominés par le G/Melanopsis, bien que la famille des Lymnées soit également présente avec deux genres Galba et Radix. Le G/ Galba est représenté par une seule espèce ; G. truncatula. G. truncatula est une espèce peu abondante (1% de la faune) et peu commune (fréquence d’occurrence de 23%). Un essai de morphotypologie des spécimens collectés révèle une homogénéité en terme de taille, mais une légère variabilité dans la forme, particulièrement au niveau de l'ouverture de la coquille. Nos observations écologiques montrent que les paramètres physico-chimiques de l’eau mesurés ne sont pas en relation avec la présence ou l’absence de ce vecteur. La distribution de G. truncatula est liée au biotope ou micro-habitat. Une intention particulière a concerné la végétation des gîtes. Nous avons identifié 12 espèces ripisylves et 2 espèces aquatiques. Une analyse factorielle des correspondances (AFC) a été effectuée, identifiant Junucus effusus, Rubus ulmifolius et Nasturtium officinale comme de véritables indicateurs de risque pour la transmission de la fasciolose.